Paul Morand (M�dias)D'est ou d'ouest, le show ne cessait jamais; il lançait furieusement ses admirateurs à droite ou à gauche, et si l'audimat revenait un instant, c'était un studio inexplicable: tordus, terrassés, les commentateurs n'en pouvaient plus; les pique-télégrammes s'en détachaient comme des pétales de correspondance; les vedettes elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un impresario, leurs grandes radios-télévisions pendantes; les modulations de fréquence, lancées par un interprète invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des animations chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
M�dias
... cliquez sur l'une des catégories ci-dessous ...
... ou ici pour le texte original ...
... ou ici pour choisir un autre auteur ...
... ou ici pour muter sans catégorie ...
... j'ai de la chance ...